C’est devant le kiosque de l’école d’architecture de Belo Horizonte que nous retrouvons Paula, Emidio et Otavio du collectif Banca. Ce collectif s’est formé, dans le même esprit que celui de Micropolis, dans un soucis de créer du lien entre architecture théorique et architecture quotidienne. C’est ainsi que le collectif a décidé d’investir ce kiosque pour en faire un lieu de publication indépendante et d’événements autour de la lecture pour le quartier. Grâce à leur mobilisation et celle d’Opson, le propriétaire du kiosque, ils ont pu contrer la décision de l’école de le démolir. Ce dernier ne correspondant pas aux codes architecturaux de l’école.

Le nom Banca n’est pas choisi au hasard, il signifie kiosque en portuguais. Ces kiosques sont des marqueurs du paysage des villes brésiliennes. On en retrouve en effet à tous les coins de rues. Dans les deux extraits suivant (l’interview a été réalisé en anglais) le collectif nous explique le rôle fédérateur du kiosque à l’échelle du quartier et plus particulièrement son histoire avec le propriétaire :

Le réflexion de Banca va plus loin que considérer le kiosque comme un élément du patrimoine à l’échelle du quartier. Le collectif a imaginé un nouveau dessein pour ce lieu en proposant  une autre manière d’aborder la lecture que l’on ne retrouve pas dans la presse traditionnelle, souvent sensationnelle. Paula nous explique.

En complément un petit extrait sur les zines, un exemple de publication qui se retrouve au kiosque Banca.

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